DÉCRYPTAGE – Malgré une large victoire aux élections de juillet 2024, le premier ministre britannique est à la peine et vient d’être confronté à une rébellion massive au sein de son propre parti.
La victoire fut éclatante mais ses lendemains sont moins lumineux. Il y a un an, Keir Starmer remportait haut la main les élections générales britanniques. Mettant fin à quatorze années de règne conservateur, il s’installait à Downing Street. Mais la lune de miel a été de très courte durée. Et le dirigeant travailliste à la peine est confronté à une crise d’autorité auprès de ses troupes.
« Humiliation », « Capitulation totale », « Farce »… Les titres de la presse – de droite comme de gauche – ont jeté une large ombre mercredi sur cet anniversaire. En grande difficulté, Keir Starmer venait d’éviter la veille au soir une fâcheuse défaite parlementaire face à ses propres troupes. Quelque 126 députés travaillistes s’étaient levés contre une réforme impopulaire, coupant dans les aides aux malades et aux personnes handicapées, dans le cadre d’économies budgétaires. Le premier ministre a dû faire d’ultimes concessions pour éviter que son texte ne soit retoqué par les siens. Mais…
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