Publié3. juillet 2025, 15:20

Euro 2025: La présentation du groupe C, celui de l’Allemagne

Le Championnat d’Europe a débuté le 2 juillet. Voici les forces en présence dans la poule C, avec notamment les Allemandes.

Robin CarrelLes supporters allemands vont débarquer en nombre.

Les supporters allemands vont débarquer en nombre.

IMAGO/osnapix

Favorites, ambitieuses, outsiders et «petites poucettes». Pour présenter la phase de groupes de ce Championnat d’Europe en Suisse, on a choisi de diviser les poules en quatre qualificatifs. Ils collent plus ou moins, parce que certains «groupes de la mort» côtoient des poules d’un niveau forcément inférieur. Voici ce qu’il faut attendre du premier tour de la compétition organisée cet été dans les stades helvétiques. On continue avec le Groupe C.

1. Les favorites: l’Allemagne

IMAGO/Claus Bergmann

Ça ressemble un peu au moment où le speaker de Roland-Garros appelait Rafael Nadal sur le central de la Porte d’Auteuil… L’Allemagne, au niveau européen, a longtemps été un ogre, qui ne laissait pas grand-chose à ses adversaires. Jugez plutôt: championne d’Europe 1989, 1991, 1995, 1997, 2001, 2005, 2009, 2013 et vice-championne il y a trois ans en Angleterre. Vous avez besoin d’une autre explication du pourquoi de son statut de favorite?

2. Les ambitieuses: la Suède

AFP

La Suède aussi est une équipe pionnière du jeu de ballon au féminin. Elle a gagné la première édition du Championnat d’Europe en 1984 et été finaliste en 1987, 1995 et 2001. C’est vite vu, depuis 30 ans, les Scandinaves ont à chaque fois passé la phase de poules et on ne voit pas pourquoi ce serait différent cette fois, malgré leur placement dans une poule sacrément compliquée. Attention toutefois, son équipe cette année est «très expérimentée» et il ne faudrait pas que ceci rime avec «fin de cycle».

3. Les outsiders: le Danemark

IMAGO/Gonzales Photo

Les Danoises aussi font partie des équipes historiques, sur des terres du nord où le football des femmes a trouvé de quoi planter des racines solides. Le Danemark avait surpris tout le monde en jouant (et perdant) la finale de 2017 et cela a aiguisé les appétits. Car dans le contingent du sélectionneur Andrée Jeglertz foisonnent les talents, disséminés dans de nombreux pays autour de la planète. En prime, une nouvelle génération ambitieuse connaîtra en Suisse son premier tournoi de haut niveau.

4. Les petites poucettes: la Pologne

IMAGO/Newspix

Les Polonaises sont très heureuses d’être en Suisse cet été et elles ont bien raison de l’être. Jamais dans l’histoire une sélection venue de Pologne n’avait jamais obtenu son ticket pour une compétition majeure, ce qu’elle a réussi à faire cette année, battant en barrage l’Autriche. Le football féminin est en développement depuis le début des années 2010 et cette qualification en est, enfin, un des premiers signes tangibles. Une petite consolation pour une nation qui avait postulé dans le but d’organiser cet Euro, mais vite été éliminé face à la candidature suisse, finalement gagnante, et celle conjointe du Danemark, de la Suède, de la Norvège et de la Finlande.

Tous les groupes, toutes les présentations

Groupe A: Suisse (hôte), Norvège, Islande, Finlande
Groupe B: Espagne, Portugal, Belgique, Italie
Groupe C: Allemagne, Pologne, Danemark, Suède
Groupe D: France, Angleterre (tenante du titre), Pays de Galles, Pays-Bas