Il l’a voulue, il l’a eue. Donald Trump promulguera bel et bien sa «grande et belle loi» budgétaire à temps pour la fête nationale du 4 juillet, s’offrant le feu d’artifice législatif dont il rêvait. Après une nuit blanche de faux suspense entretenu par des réfractaires de façade, finalement ralliés sous la pression feutrée mais implacable de la Maison Blanche, puis près de neuf heures de discours marathon prononcé par le leader de l’opposition démocrate Hakeem Jeffries (un nouveau record), la Chambre des représentants a entériné ce jeudi 3 juillet le projet de loi totem du président républicain par 218 voix pour et 214 contre. Seuls deux élus conservateurs se sont opposés au texte. En face, les démocrates ont rejeté en bloc cette «big beautiful bill» au coût financier, économique, social et climatique vertigineux.

Pour Trump, la victoire est absolue.