Ces quatre jeunes adolescents affirment avoir été parmi les premiers sur les lieux. Ce jeudi 3 juillet, vers 19 heures, ils ont accouru aussi vite qu’ils ont pu devant le centre d’incendie et de secours du Chambon-Feugerolles, rue Edouard-Michot.

La piste de l’économie souterraine « ni exclue, ni privilégiée »

« On se trouvait vers l’église un peu plus loin et on a entendu un bruit qui ressemblait à un coup de feu », affirme le plus grand, un t-shirt noir sur le dos.

Son copain embraye : « On a vu un homme au sol et des gens sont allés prévenir les secours pour le sauver ». Les sapeurs-pompiers chambonnaires ont tout de suite pris en charge la victime en le transportant à l’intérieur de leurs locaux pour le mettre en sécurité avant l’arrivée des médecins du SAMU. Une fois stabilisé, il sera conduit au centre hospitalier Nord à Saint-Priest-en-Jarez.

Selon nos informations, l’homme, âgé de 22 ans et originaire du Chambon-Feugerolles aurait été victime d’une blessure par balle au niveau de la jambe après une altercation avec des personnes à bord d’un SUV de couleur sombre.

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Le commissaire Willy Korovine, commandant de la circonscription de police de l’Ondaine qui a mis en place un périmètre de sécurité avec la collaboration de ses équipes le temps de l’intervention, affirme qu’« une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette violente agression ».

Son pronostic vital n’est pas engagé

Contacté par nos soins, le directeur interdépartemental de la police nationale dans la Loire, Yves Cellier, confirme également cette attaque et précise que « la procureure de la République de Saint-Étienne a demandé à la Division de la criminalité territoriale du Service interdépartemental de la police judiciaire de la Loire de s’emparer du dossier ».

Si le jeune homme pourrait souffrir d’une fracture d’après nos informations, il apparaît que son pronostic vital n’est pas engagé. « Pour l’heure, la piste d’un règlement de compte lié à l’économie souterraine n’est ni exclue, ni privilégiée », conclut le patron des policiers ligériens.