Par

Laurène Fertin

Publié le

3 juil. 2025 à 18h10

Après Révéler Rennes et le groupe LFI, la droite rennaise se mobilise à neuf mois des élections municipales 2026.

L’Espoir Rennais, par la voix de son responsable Thomas Rousseau, a en effet réuni plusieurs personnalités et horizons politiques – Catherine Rolandin (élue LR), Stéphanie Perrault (Les Centristes) et Matthieu Prodhomme (ex-colistier Révéler Rennes) – afin de présenter leur projet, mercredi 2 juillet 2025.

« Faire de Rennes (une) locomotive économique, sociale et culturelle »

Après avoir mené « une grande consultation citoyenne lancée le 28 février », L’Espoir Rennais articule ses ambitions autour de « quatre piliers structurants » : « Rennes en sécurité », « Rennes pour tous », « Mieux vivre à Rennes » et enfin, « Fiers d’être Rennais ».

De ces « quatre grands piliers » découleront « dix grands thèmes » composés de « propositions concrètes, de principes clairs et d’une méthode ambitieuse pour répondre aux attentes des habitants ».

L’objectif affiché : faire de Rennes la locomotive économique, sociale et culturelle de la Bretagne.

L’Espoir Rennais

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L’Espoir Rennais assure être accompagné de « plusieurs composantes politiques » : « un rassemblement large, de la droite aux centristes, en passant par des élus indépendants, soutenus par des ministres, présidents de région et figures locales ».

Un référendum sur le parking Vilaine

Selon Thomas Rousseau, « la troisième opération de terrain » menée depuis septembre 2023 a permis de conclure que « la sécurité reste la priorité n°1 pour les Rennais, devant le logement, l’emploi, l’environnement ou la culture ».

Le sentiment de défiance vis-à-vis des élus en place est fort. Les habitants réclament un pouvoir d’agir et d’être écoutés.

L’Espoir Rennais

À ce titre, le groupe politique « s’engage à mettre en place un gouvernement local » et à proposer un référendum citoyen sur le parking Vilaine « d’ici fin 2026 ».

Une possible union de la droite ?

Carole Gandon, de Révéler Rennes (Renaissance), indiquait à la mi-juin que des discussions étaient entamées avec Thomas Rousseau afin qu’une possible alliance émerge.

Qu’en est-il pour L’Espoir Rennais ? « Nous sommes complètement ouverts à une union (de la droite, N.D.L.R) », indique L’Espoir Rennais, « à condition qu’elle soit fondée sur une vision partagée, pas sur des arrangements de circonstances ».

En d’autres termes, il faut qu’un accord « programmatique » soit trouvé, précise Thomas Rousseau.

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