Par

Maréva Laville

Publié le

3 juil. 2025 à 16h30

Il n’avait pas de permis et était alcoolisé. L’homme de 39 ans ne partait pas gagnant. Et pourtant, en pleine ville, le jeudi 8 mai 2025, il s’était élancé dans une course-poursuite avec la police de Toulouse, au volant de sa Citroën C3, sur pas moins de 16 km, pendant 15 minutes. À la nuit tombée. Vers 22 heures, le protagoniste avait refusé d’obtempérer, s’élançant alors dans un parcours « où il prend tous les risques », indique le parquet de Toulouse. À tel point que les policiers aux trousses du chauffard avaient préféré lever le pied en attendant de le cueillir dans le quartier Papus, où il terminera sa folle course dans un muret. Moins de deux mois après les faits, le presque quarantenaire a fait face à la justice.

Le refus d’obtempérer, l’absence de permis et l’alcool au compteur

Tout début juillet, le conducteur du véhicule était entendu par le tribunal correctionnel de Toulouse pour « refus d’obtempérer à une sommation de s’arrêter exposant directement autrui à un risque de mort ou d’infirmité permanente en récidive », pour « conduite d’un véhicule sans permis et sous l’emprise d’un état alcoolique » et « prise du nom d’un tiers pouvant déterminer des poursuites pénales contre lui en récidive ».

Après un séjour en prison, il écope de 24 mois ferme

De fait, en plus d’être ivre au volant et sans permis, le mis en cause de 39 ans faisait l’objet d’un mandat d’arrêt du Tribunal judiciaire de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Il s’était soustrait au contrôle d’insertion et de probation, à la suite d’une incarcération, comme le précisait Actu Toulouse. Il était sorti de 17 ans de prison en juillet 2024, selon le procureur de la République de Toulouse.

Un an et un retour en détention provisoire plus tard, il écope de 24 mois d’emprisonnement ferme, dont deux mois pour « prise de nom d’un tiers ». Le mis en cause a également l’interdiction de conduire tout véhicule pendant deux ans.

Il dispose de dix jours pour faire appel de cette décision.

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