Publié le
3 juil. 2025 à 17h57
; mis à jour le 3 juil. 2025 à 18h02
Elle est dégoûtée. Nathalie, habitante de la Métropole de Lyon, devait partir avec son conjoint en direction des Pouilles, en Italie du 3 juillet au 10 juillet. Mais en raison de la grève des contrôleurs aériens, obligeant les compagnies aériennes à diminuer de 30% leur trafic pour la journée, son vol a été annulé.
« C’étaient nos seules vacances à l’étranger de l’année. On a les boules », explique-t-elle à actu Lyon.
Une mauvaise surprise au réveil
Ayant entendu qu’une grève touchait l’aéroport de Lyon, Nathalie s’est tout de même renseignée la veille de son départ, soit ce mercredi 2 juillet. « Lorsque j’ai regardé la veille, j’ai vu qu’il était retardé de 15 minutes. Rien d’alarmant ».
Mais c’est au réveil qu’elle a eu une mauvaise surprise. « Le lendemain, jour du départ, j’ai reçu un SMS à 1h09 m’indiquant que mon vol a été annulé », précise-t-elle, déconvenue.
« On a essayé de trouver une alternative, mais depuis l’aéroport de Genève, les prix des vols représentaient le double de notre billet déjà payé ».
Des centaines d’euros perdus
Au lieu de partir en vacances, Nathalie a donc dû tenter de se faire rembourser ses différentes dépenses. Pour deux, le vol a coûté 440€ en aller-retour, les deux hôtels 695€, la voiture de location 200€ et l’agence de voyage 228€.
Au total, pas moins de 1563€ avancés à deux, pour une semaine de vacances en Italie.
Le couple a donc entamé les demandes de remboursement. « J’espère que le vol sera remboursé, nous sommes en attente. Pour la voiture de location, c’est bon, nous serons remboursés sans frais normalement. Mais les hôtels nous ont imposés 50% de frais d’annulation et l’agence de voyage ne nous remboursera pas ».
Au total, la grève leur a coûté 575,5€. Mais ce n’est pas tout.
1000 euros la semaine en dernière minute
Nathalie et son conjoint ont décidé de partir tout de même, mais en France. « On a été obligé de réserver à la dernière minute. Et il n’y avait rien en dessous de 1000€ la semaine ».
Décision est prise de partir dans les Pyrénées-Orientales. Mais ces vacances auront définitivement un goût amer.
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