Par

Thomas Corbet

Publié le

4 juil. 2025 à 6h30

Alors que Toulouse fête son titre après avoir conquis le bouclier de Brennus, l’heure est aux bilans à la sortie d’un Top 14 passionnant. Alors qu’Owen Farrell est loin d’avoir eu l’impact attendu au Racing 92, d’autres recrues comme Maël Moustin à Montpellier ou Lewis Ludlam à Toulon se sont montrées performantes dès leur première saison avec leur nouveau club. Voici les tops et les flops du recrutement 2024-2025 par Actu Rugby. 

Top 14 : tops et flops du dernier recrutement

Distribuer les louanges est un exercice facile. Au pire, on finit par encenser quelqu’un qui ne l’aura peut-être pas tellement mérité, qui aura réalisé une saison somme toute honnête… et ça ne fait de mal à personne.

Classer des joueurs, avant tout des hommes, dans la catégorie des flops, c’est évidemment un tantinet plus délicat. Soit dit en passant, ces fameux flops ne sont pas devenus de mauvais rugbymen du jour au lendemain non plus. Et une mauvaise saison peut s’expliquer d’une multitude de manières, qu’elles soient sportives ou non. 

Il ne s’agit donc pas de clouer qui que ce soit au pilori mais simplement de constater que certains recrutements, qui avaient suscité d’importantes attentes, n’ont pas eu l’effet espéré. 

Top 14 2024-2025 : les tops du recrutement

La catégorie des tops a été facile à remplir et c’est plutôt bon signe ! Le premier nom nous étant venu à l’esprit est celui de Manu Tuilagi, 20 matchs en Top 14 dont 19 fois titulaire, sans doute pas étranger à l’incroyable saison de son partenaire du centre à Bayonne Sireli Maqala. Sa présence physique a manqué à l’Aviron pendant la phase finale.

Le trois-quarts centre n’est pas le seul Anglais a avoir fait mieux que répondre aux attentes pour une première saison en Top 14. Du côté de Toulon, Lewis Ludlam a été immédiatement adopté grâce à son tempérament de feu tandis que Kyle Sinckler a réussi l’exploit de pousser Beka Gigashvili  sur le banc de touche. Autre Anglais et autre droitier, Will Collier a calé la mêlée de Castres et a largement participé à la belle épopée du CO. 

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Dans les rangs de Clermont, Thomas Ceyte s’est rapidement installé comme un leader du paquet d’avants tandis qu’à Pau, Loïs Credoz a l’air d’avoir parfaitement digéré le passage de la Pro D2 au Top 14. Enfin, à Montpellier, Jordan Uelese s’est imposé au poste de talonneur et Maël Moustin a commencé à montrer tout son potentiel, ce qui lui aurait valu une convocation pour la tournée en Nouvelle-Zélande sans un pépin physique.

Maël Moustin, à son avantage avec Montpellier, a manqué la tournée avec les Bleus pour cause de blessure.
Maël Moustin, à son avantage avec Montpellier, a manqué la tournée avec les Bleus pour cause de blessure. (©Icon Sport)Top 14 2024-2025 : les flops du recrutement

Tout comme le premier top nous a paru évident, le premier flop semble lui aussi malheureusement indiscutable… et il va d’ailleurs repartir aussi vite qu’il est arrivé. Censé apporté tout son leadership au Racing 92, Owen Farrell n’a été que le fantôme de l’immense joueur de la période de domination des Saracens sur le rugby européen. Bilan : 13 matchs de Top 14, 31 points. Famélique.

Par ailleurs, Dan Lancaster arrivé dans les valises de son entraineur de père repart aussi sec également.

Dans la catégorie des demis d’ouverture, l’Anglais n’est pas le seul à avoir éprouvé des difficultés. Au Stade Français, Louis Carbonel n’a pas su retrouver son niveau, dans une équipe où il faut bien avouer qu’il était difficile d’être performant cette année. À Montpellier, l’international argentin Domingo Miotti arrivé sur une jambe n’aura disputé que 4 matchs.

Avec deux recrues dans les tops, Toulon n’échappe pas au couperet avec tout de même un petit flop au sujet du très attendu néo international français Antoine Frisch : seulement 8 matchs de Top 14 et des soucis physiques qui l’ont pour l’instant empêché de trouver de la régularité. 

Enfin, du côté de ce qu’on pourrait appeler les grosses cotes, Tani Vili ne confirme toujours pas les espoirs placés en lui et ira se relancer dans la capitale après une saison anonyme à Vannes (3 titularisations sur 10 apparitions). Inarrêtable avec Béziers en Pro D2, Raffaele Costa Storti n’a jamais eu sa chance chez les soldats roses et se relancera à Grenoble l’an prochain.

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