DÉCRYPTAGE – Alors que la production de voitures continue de décliner, et que les droits de douane handicapent le secteur, le gouvernement britannique prend des mesures de soutien aux constructeurs.

Une usine plus que centenaire va éteindre les lumières, tout un symbole. La fermeture de l’usine automobile Vauxhall, à Luton, reflète les difficultés du secteur, plombé par le Brexit et la hausse des coûts liée à la transition vers les véhicules électriques. Et désormais, un peu plus fragilisé par les droits de douane de 25 % imposés sur les véhicules par Donald Trump.

Quelque 35.000 personnes étaient employées dans l’usine de Luton à son âge d’or, dans les années 1960. À l’époque, elle était sous la houlette de General Motors, propriétaire historique de la marque Vauxhall, cédée au groupe français PSA (prédécesseur de Stellantis) en 2017. À l’automne 2024, le groupe a invoqué les difficultés liées à la sortie de l’UE et les règles imposées pour le passage à marche rapide vers l’électrique. Il veut concentrer sa production de véhicules électriques à Ellesmere Port, dans le nord-ouest de l’Angleterre, où il va investir 50 millions de livres.

Depuis, conscient des turbulences du secteur, le…

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Le Figaro

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