Après avoir déjà pu écouter la plupart des leaders de l’équipe Groupama-FDJ en conférence de presse l’après-midi, Cyclism’Actu a également pu obtenir quelques mots de Quentin Pacher en zone mixte suite à la présentation des équipes du Tour de France qui a eu lieu ce jeudi soir sur la Grand’Place à Lille. Pour sa 5e participation à la plus grande course du monde en six ans, le puncheur de 33 ans aura un rpolé bien précis d’équipier, lui qui sera notamment dévoué à Romain Grégoire pour les étapes punchy du début de Grande Boucle. Même si le natif de Libourne espère aussi pouvoir jouer sa carte personnelle, notamment le mercredi 16 juillet lors d’une 11e étape autour de Toulouse qui passe à côté de chez lui et qui pourrait surprendre les sprinteurs…

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« La 11e étape de Toulouse et la côte de Pech David ? Il y en a qui vont être surpris, je ne resterai pas les bras croisés… »

« On a plus de façons de s’exprimer comme on vient avec un sprinter également. Mon rôle surtout ce sera d’être autour de Romain Grégoire sur les étapes punchy pour pouvoir l’aider et faire en sorte qu’il soit dans les meilleures conditions dans le final pour pouvoir faire des belles arrivées. Et après il y aura un deuxième volet forcément un peu plus dans la seconde partie du Tour avec des tentatives d’échappée mais on verra en temps venu. Forcément il y a Guillaume qui a en tête le général et l’idée de passer au travers des pépins et de faire le meilleur général possible. Et après c’est des étapes avec les autres carte qu’on a », explique Quentin Pacher, qui a déjà couru le Giro d’Italia au mois de mai et va donc enchaîner un quatrième Grand Tour en un an (Tour et Vuelta 2024, Giro et Tour 2025). 

Interrogé sur le final de cette fameuse 11e étape à Toulouse, il s’est montré enthousiaste et impatient, pronostiquant un scénario surprenant. « Ah la côte de Pech David (800 m à 12,4% de moyenne à 8 km de l’arrivée à Toulouse), je peux dire qu’il y en a qui vont être surpris de cette petite ascension ! Sur le papier quand on regarde le profil ça paraît pas grand chose mais quand on est dedans ça pique un peu. J’habite dans un petit village pas loin, on va passer devant chez moi dans le final de l’étape de Toulouse. Ça va surprendre parce que sur le papier c’est une étape qui est classée en plaine, et après je ne vais peut-être pas tout dévoiler, mais c’est une étape qui à mon avis sera plus compliquée qu’on peut le penser. Il y a la difficulté et surtout la technicité, c’est pas mal de petites routes, ça monte, ça descend sur les coteaux, ça serpente pas mal, ça va étendre un peloton qui sera un peu fatigué déjà. C’est sûr que de mon côté je ne resterai pas les bras croisés, après comment je sais pas », a-t-il conclu.