DÉCRYPTAGE – Faute de vendre leurs modèles électriques en assez grand nombre, les constructeurs s’accrochent au succès des hybrides et des diesels.

La voiture à moteur thermique n’est pas morte en Europe. Sa longévité pourrait même surprendre. Même s’ils ne le claironnent pas sur tous les toits, les constructeurs européens ont effacé de leur plan stratégique la date anticipée de son enterrement. La feuille de route de Carlos Tavares présentée en mars 2022, prévoyait que Stellantis passerait au 100 % électrique (BEV pour battery electric vehicle) dès 2030 en Europe, soit cinq ans avant l’échéance fixée par Bruxelles. De son côté, Luca de Meo, directeur général de Renault, espérait que les véhicules électriques représenteraient 30 % des ventes du Losange en Europe dès 2025… C’était 13 % l’an dernier.

Ces pronostics sont trop éloignés de la réalité du marché sur le Vieux Continent. En février, les BEV représentaient 15 % des ventes en Europe alors que les hybrides, ces véhicules à essence assistés d’une batterie non rechargeable, s’arrogeaient la première place des motorisations vendues avec 34,9 % du marché, mieux que les hybrides rechargeables…

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Le Figaro

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