Par

David Kerhervé

Publié le

4 juil. 2025 à 18h39

Vendredi 4 juillet, passé 17 h, ils sont presque une petite centaine à s’être retrouvés sur le parvis de la gare à Lannion à l’appel de la mobilisation générale du comité de défense des gares de Lannion et de Plouaret-Trégor.

Pas un mot de la SNCF

Parmi les élus présents, Annie Bras-Denis.

« Quand on devient maire de Plouaret, on devient aussi présidente du comité et prête à s’allonger sur les rails s’il le faut, ça fait partie du package. »

Le ton est jovial mais déterminé, à l’instar de celui de Roland Geffroy, secrétaire du même comité qui milite contre la suppression l’été de deux allers-retours direct entre Paris et Lannion.

« Notre première demande, plutôt exigence, est d’obtenir à notre courrier enfin une réponse de la SNCF, pour nous expliquer pourquoi une telle décision a été prise en catimini. Et jusque-là, pas un mot ! ».

« Ça doit bouger ! »

« Face à cette situation très pénalisante dégradant fortement la desserte du Trégor les vendredis et les dimanches, jours de forte demande, nous demandons instamment le rétablissement de ces circulations », peut-on lire dans ce courrier posté en février, soutenu par la mairie et l’agglo.

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Roland Geffroy se veut néanmoins optimiste :

« Ça doit bouger ! La SNCF ne pourra pas ne pas répondre à ce courrier et doit programmer une rencontre ».

Une pétition

Dans l’attente, et dès la fin de la mobilisation du jour, le comité de comité de défense des gares du Trégor va se réunir pour de nouveaux plans d’action. Une pétition « Le TGV pour le Trégor » circule dans les mairies, sur les marchés, et en ligne.

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