Jean-Philippe Vetter fustige « la maire d’un seul camp »

Le président du groupe « Union de la Droite et du Centre », Jean-Philippe Vetter, juge que Strasbourg « ne peut pas se permettre six années supplémentaires avec une municipalité qui a divisé les Strasbourgeois ». Énumérant une longue liste de « polémiques », il estime que le mandat a aussi été celui d’« une ville qui recule ». Il dénonce une « gestion guidée par l’idéologie » et une « absence d’écoute ». Pour lui, ce fut « le mandat d’une maire partiale et partisane. La maire d’un seul camp ». Il conclut : « Strasbourg a besoin d’un nouveau souffle, pas d’un nouveau recul. »

LFI veut une ville « réellement ancrée à gauche »

Pour Lisa Farault et Benjamin Kuntz de La France insoumise, l’annonce de la maire sortante « n’est en rien une surprise ». Fustigeant un « bilan dont les faiblesses apparaissent aux yeux de toutes et tous », ils actent le souhait de Jeanne Barseghian de « poursuivre le cap ». Forts de leurs derniers résultats électoraux, les Insoumis affirment vouloir préparer une échéance qui « doit permettre que Strasbourg puisse être réellement ancrée à gauche ». Ils se déclarent fidèles à leur « volonté d’union la plus large autour d’un programme de rupture ».

Un « lourd passif » pour Pierre Jakubowicz

Pierre Jakubowicz se félicite de l’annonce « pour la clarté du débat démocratique », estimant que la maire sortante assume ainsi et porte « elle-même son lourd passif ». Il critique un bilan qui « aura dégradé le vivre ensemble, la qualité et le cadre de vie, la solidarité et la sécurité ». L’élu d’opposition promet de tout faire « pour épargner à Strasbourg un second mandat de déclin, de déni et de mépris » et met en avant la construction, avec son collectif « Strasbourg, on y croit ! », d’une « alternative crédible pour Strasbourg ».