Voilà une information qui risque d’en déprimer plus d’un. 

Une nouvelle vague de chaleur pourrait débuter « dès le jeudi 10 juillet » avec des températures « supérieures à 30-35°C possibles sur la majorité du pays », indique La Chaîne Météo

Si les modèles peuvent encore évoluer d’ici là, plusieurs météorologues tablent sur cette « hausse notable » des valeurs à l’approche du week-end du 14 juillet, synonyme de départ en vacances. 

« Est-ce que tout le monde est prêt pour la seconde vague de chaleur de l’été? », écrit sur le réseau social Bluesky François Jobard, prévisionniste chez Météo-France, en partageant une modélisation des températures élevées le dimanche 13 juillet.

🌡Est-ce que tout le monde est prêt pour la seconde vague de chaleur de l’été pour le week-end du #14juillet ? 🇫🇷

(La première vague n’est pas encore terminée mais elle avait été vue près de 2 semaines à l’avance par le modèle par IA AIFS de @ecmwf.int )

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— Francois Jobard (@francoisjobard.bsky.social) 2 juillet 2025 à 18:47

Encore 38°C dans le Var ce week-end

Cette projection intervient alors que la canicule démarrée fin juin n’est toujours pas terminée dans le sud-est de la France. Il fera jusqu’à 38°C ce week-end dans le Var, qui repassera en vigilance jaune dès 6h ce samedi, tout comme les Alpes-Maritimes

« La tendance ultérieure est une poursuite de la régression de la canicule, surtout à partir de dimanche, et l’ensemble des départements devraient revenir en vert à partir de lundi 6h au plus tard », précise Météo-France ce vendredi 4 juillet 2025 dans son dernier bulletin.

La France vient de vivre deux semaines d’une vague de chaleur nationale, « remarquable par sa durée » et sa précocité, selon l’organisme public.

Cette canicule sur l’ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont eu lieu au XXIe siècle, illustrant l’augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause de la combustion des énergies fossiles dans le monde.

Juin 2025 est le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900, derrière juin 2003 dont l’été caniculaire est resté dans les mémoires, avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes.