Cela fait partie de l’actualité cycliste de ces dernières semaines, l’équipe Arkéa-B&B Hôtels se trouve dans une situation extrêmement délicate financièrement. C’est donc dans cette situation très précaire que l’équipe bretonne va débuter le 112e Tour de France avec tout de même de belles cartes pour chercher des étapes telles que Arnaud Démare ou Kévin Vauquelin. C’est avec cet esprit là que le directeur sportif de la formation bretonne, Didier Rous, a donné une conférence de presse ce vendredi afin d’expliquer la stratégie, les ambitions et la situation de son équipe.

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« On est capables de miser sur les sprints et sur les échappées »

Dans un premier temps, Didier Rous a tenu à clarifier la situation de l’équipe et définir précisement les objectifs de son équipe sur le Tour de France : « Pour ce qui est de l’avenir de l’équipe, Emmanuel Hubert travaille beaucoup, nous on est derrière lui, on lui fait confiance , on sait qu’il travaille beaucoup et surtout on est là pour performer et essayer d’être les meilleurs possibles sur ce Tour et tout au long de l’année. On est tous solidaires et derrière lui pour que les choses se passent au mieux. L’objectif principal c’est une victoire d’étape, on y a goûté l’an passé donc on a envie d’y regoûter une deuxième fois. C’est pas pour les points UCI, c’est pas pour le prestige, c’est qu’on court pour gagner des courses et on a fait deuxième d’une étape du Giro cette année, l’étape reine, ce qui est déjà une performance en soi, mais aujourd’hui les points UCI… oui et non, je pense qu’il faut déjà être performant, courir pour avoir le meilleur résultat possible et ensuite les points viennent avec. Les points sont la conséquence de nos résultats, ce ne sont pas les points qui nous animent.

Ensuite, le directeur sportif de la formation Arkéa-B&B Hôtels a confirmer vouloir jouer sur plusieurs tableaux, autant avec Arnaud Démare qu’avec Kévin Vauquelin  : »On est capbles de miser sur les sprints et sur les échappées. On a quelques coureurs qui sont capables d’être là pour aider Arnaud, sur les étapes un peu plus vallonnées et surtout pour les échappées  où on a aussi une équipe bien armée et on l’a construit pour ça. On a pas la même équipe autour d’Arnaud que l’année passée, le Tour est fait différemment aussi, il y a beaucoup moins d’arrivées au sprint et beaucoup plus d’arrivées pour puncheurs où les échappées peuvent aller au bout. C’est pas évident, parce que Arnaud a besoin de quelques mecs autour de lui, au moins un ou deux coureurs. On avait Thibault Guernalec qui était là à la base qui est tombé aux championnats et qui aurait pu nous aider à placer Arnaud. On a pris la décision de mettre Amaury Capiot, qui est assez polyvalent et qui peut aider Arnaud dans les sprints et aider Kévin. On a des garçons, Raul Garcia, Mathis Le Berre qui sont aussi capable de faire un travail d’approche de sprints pour qu’Amaury n’ait pas à faire d’efforts trop tôt.