Un changement dans les mobilités qui fait l’unanimité. Avec trois nouvelles stations à l’Escalette, aux Goudes ainsi qu’au niveau de la barrière de filtrage de Callelongue (8e), il est désormais possible d’accéder en deux roues au littoral Sud, deux ans et demi après le déploiement du service levélo à Marseille. Si les usagers de ces vélos électriques en libre service sont d’abord les touristes ou les marcheurs en route vers les calanques, les premiers satisfaits sont les habitants du littoral, victimes de la surfréquentation et des embouteillages.

L’été, « une heure de route pour faire cinq kilomètres »

Face à la mer, Marc et Jean-Claude tournent la tête pour admirer un autre spectacle : le ballet de cyclistes. Avec une capacité de 20 à 25 vélos électriques en libre service sur chacune des trois nouvelles bornes, ils espèrent qu’autant de voitures n’auront pas à se garer à la sortie de Callelongue, où ils habitent à l’année. « Depuis que la création du Parc national des calanques en 2012, c’est l’enfer. Des hordes de touristes débarquent tous les jours pendant quatre mois et se garent sur les bas-côtés des routes. Quand c’est bondé durant l’été, on met environ une heure pour atteindre la Pointe-Rouge (8e), à seulement cinq kilomètres de là ! », décrivent les deux habitants du village de pêcheurs qui entretiennent tous les deux une passion pour la plongée sous-marine.