ANALYSE – Sa loi budgétaire a été votée, la Cour suprême a désavoué les juges qui s’opposaient à ses injonctions fédérales, les alliés de l’Otan ont cédé à ses demandes, et il a imposé un cessez-le-feu à l’Iran et Israël…

C’est une double célébration. Donald Trump, grand amateur de politique spectacle, a choisi le 4 juillet, date de la fête nationale américaine pour signer sa « grande et belle loi » fiscale (« big beautiful bill »), le grand projet législatif de son second mandat. Il a de quoi pavoiser. Le président, sur un ton triomphant, a salué « cinq mois d’extraordinaires succès », lors d’un meeting dans l’Iowa. Ces deux dernières semaines particulièrement, il a enchaîné des victoires à l’Otan, en Iran, en République démocratique du Congo, et aussi sur l’immigration, les médias, les universités… tout en refaçonnant à vitesse fulgurante le pays. « Le nombre de changements fondamentaux en un si court laps de temps est sans précédent. Cela rappelle les années de Franklin Roosevelt . La grande différence, c’est que FDR a mis en place toutes sortes de politiques et de services publics alors que Trump, lui, coupe tout », estime George Edwards, professeur de sciences politiques à l’université…

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Le Figaro

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