PORTRAIT – Jeudi, le journaliste politique a présenté sa dernière émission sur BFM. Une page tournée, l’annonce, à 85 ans, d’une nouvelle vie, même si la retraite n’est pas vraiment à l’ordre du jour pour cet éternel passionné de politique.
« Je ferai encore de petites choses, mais c’est un changement de vie. C’était une profession, ce sera un hobby. J’avais un mode de vie extrêmement strict et je vais découvrir la liberté. Et je serai peut-être très déçu… » Alain Duhamel marque un silence, avec, au fond des yeux cette lueur mi-inquiète mi-interrogative qui est sa signature. Puis, à l’issue d’environ une heure d’entretien mené d’un ton alerte et précis, il lâche cet aveu. Comme une manière d’exprimer son désarroi face à une nouvelle page de sa vie. Une forme d’angoisse sourde. « Peut-être que, comme beaucoup de gens qui ont beaucoup travaillé et qui ont réussi certaines choses, ça va me faire mourir. Il y a beaucoup de gens à qui c’est arrivé… »
On sourit, vaguement gênée et tout en empathie. On compatit, avant que l’on n’apprenne que, bien que le départ du journaliste politique aux soixante ans de carrière – salué par une série de podcasts sur BFM et un documentaire en préparation – ait été annoncé avec tambour…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous