Des six sous-marins de classe Barracuda, il n’en reste plus que trois à construire d’ici 2030. Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville a été admis en service actif ce vendredi matin, en présence du ministre des Armées. La construction de cette nouvelle flotte de sous-marins s’inscrit « dans le renouvellement de nos capacités au plus haut standard », décrit le ministre. Une œuvre d’envergure qui mobilise « 10 000 femmes et hommes à travers la France, des chantiers de Naval Group à l’ensemble de ses sous-traitants », ne manque-t-il pas de rappeler.
Et un chantier en appelle un autre. Beaucoup plus imposants que les précédents, les sous-marins de classe Barracuda nécessitent d’importants travaux d’infrastructure. C’est pour les accueillir que le bassin Missiessy 2, dans l’enceinte de l’Arsenal de Toulon, a été modernisé. « Un chantier de grande ampleur : 450 millions d’euros investis et 129 entreprises mobilisées dans toute la France », rappelle le ministre.
Loi de programmation
« Investir dans notre défense, c’est investir autant dans notre souveraineté et notre autonomie que dans notre économie », mentionne Sébastien Lecornu. À ce titre, « la base navale de Toulon en est une démonstration », au regard « des investissements dans notre défense votés en loi de programmation militaire », et les résultats qui prennent forme à quai comme en mer.
Les six sous-marins de la classe Suffren – du nom du premier sous-marin construit – issus du programme Barracuda, sont la deuxième génération de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la Marine nationale, ils succèdent à ceux de la classe Rubis. Les six sous-marins doivent être construits à Cherbourg par Naval Group et devraient entrer en service actif d’ici 2030.