Il «pourrait y avoir un accord sur Gaza la semaine prochaine», a affirmé dans la nuit du vendredi 4 juillet Donald Trump avant une visite à la Maison Blanche prévue lundi de Benyamin Nétanyahou.
A la question d’un journaliste à bord d’Air Force One lui demandant s’il était optimiste quant à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le président américain a répondu «très», mais a ajouté «cela change de jour en jour».
En réponse aux informations selon lesquelles le Hamas avait répondu positivement aux propositions de négociations pour un cessez-le-feu, il a déclaré : «C’est bien. Ils ne m’en ont pas informé. Nous devons en finir avec cela. Nous devons faire quelque chose pour Gaza.»
Le Hamas a annoncé ce vendredi 4 juillet dans la soirée être prêt à «engager immédiatement et sérieusement» des négociations sur la mise en œuvre de la proposition d’accord de cessez-le-feu de 60 jours avec Israël. Le mouvement islamiste palestinien ouvre ainsi la voie à un accord qui pourrait mettre fin à ce conflit après des mois d’efforts infructueux.
Dans un communiqué, le mouvement islamiste palestinien explique avoir «achevé ses consultations internes et avec d’autres forces palestiniennes concernant la dernière proposition des médiateurs en vue de l’arrêt de l’agression contre notre peuple à Gaza». Le Hamas ajoute avoir «remis sa réponse aux médiateurs», tout en annonçant que celle-ci est positive.
Comme le souligne CNN, Israël avait auparavant accepté cet accord proposé par les Etats-Unis, ce qui signifie que les deux parties devraient maintenant entamer des négociations finales, avant que l’accord de cessez-le-feu ne soit officiellement conclu.
Plus tôt cette semaine, Donald Trump avait de son côté exhorté le Hamas à accepter cet accord. «J’espère, pour le bien du Moyen-Orient, que le Hamas acceptera cet accord, car la situation ne s’améliorera pas – ELLE NE FERA QU’EMPIRER.» «Les Qataris et les Egyptiens, qui ont travaillé d’arrache-pied pour contribuer à la paix, présenteront cette proposition ultime», avait-il martelé. «La guerre à Gaza pourrait prendre fin demain si le Hamas relâchait les otages et rendait les armes», avait également affirmé mercredi 2 juillet le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.
CNN rappelle que la proposition de cessez-le-feu prévoit la libération de 10 otages vivants et de 18 morts, sur les 50 otages israéliens encore présents à Gaza. Après ces libérations, Israël se retirerait de certaines parties du nord de Gaza et les deux parties entameraient des négociations en vue d’une trêve permanente.
Mise à jour à 8 h 03 avec la réaction de Donald Trump.