DÉCRYPTAGE – Depuis six mois, la mobilisation d’étudiants propalestiniens, contre l’accord avec l’Université de Reichman, empoisonne le climat de l’IEP. Les politiques s’en mêlent, alors que le directeur et son adjoint ont été menacés.

Suspendu pour des raisons de sécurité depuis l’attaque du Hamas du 7-octobre, le partenariat entre Sciences Po Strasbourg et l’Université privée Reichman, en Israël, n’en finit pas de faire des vagues. Après les tags antisionistes, voire antisémites, ces derniers jours les violences sont allées crescendo. Durant cinq semaines, de fin janvier à début mars, une trentaine de membres du Comité Palestine avait bloqué l’entrée du Cardo, le bâtiment situé dans l’enceinte de l’ancien hôpital civil, obligeant les étudiants à suivre les cours à distance.

Dans leur colimateur, la décision prise par le conseil d’administration de maintenir le partenariat avec Reichman, qui avait été dénoncé une première fois en juin, contre l’avis de la direction. Pointant un « déni de démocratie », cinq enseignants avaient démissionné alors du conseil. En huit ans, quatorze étudiants strasbourgeois ont effectué leur 3e année à Reichman, un seul Israélien est venu à Strasbourg.

Pour permettre aux cours de reprendre…

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Le Figaro

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