Pas d’automédication !

D’autres médicaments perturbent le fonctionnement rénal : anti-inflammatoires comme l’ibuprofène, aspirine à forte dose, le diabète ou même de simples antibiotiques. Par ailleurs, certains neuroleptiques, antiparkinsoniens, antidépresseurs, vasoconstricteurs ou hormones thyroïdiennes peuvent aggraver des problèmes de thermorégulation. Quant aux antimigraineux, ils empêchent la dilatation des vaisseaux ou réduisent la transpiration. Enfin, les somnifères ou les anxiolytiques diminuent la vigilance et donc la capacité à adapter notre comportement pour lutter contre la chaleur.

Face à ces constats, la tentation pourrait être grande d’interrompre son traitement pendant la canicule. C’est pourtant la pire des solutions. L’Assurance-maladie le rappelle fermement : « Rien ne justifie d’arrêter de sa propre initiative un traitement, ni même de le réduire ou de l’interrompre quelques jours ». Et dans le même ordre d’idée, « il est fortement déconseillé de pratiquer toute automédication, même ponctuelle, sans prendre l’avis du médecin traitant ou de votre pharmacien. »