Cette fois on peut le dire, la saison estivale est bien lancée dans la cité phocéenne. Si l’Été marseillais a lancé sa programmation dès le 21 juin, la scène flottante a retrouvé ses quartiers ce vendredi 4 juillet au Vieux-Port.
Installée face à la mairie, avec la basilique Notre-Dame de la Garde en arrière-plan, le cœur battant des animations a rassemblé des milliers de personnes pour une grande fête populaire. Qui coïncidait cette année avec le début des vacances scolaires.

Ainsi, de nombreuses familles venaient profiter de l’événement. Tout comme les nouveaux bacheliers libérés depuis quelques heures à peine de leurs préoccupations. En ce sens, le premier set du jour signé Since Charles tombait à point nommé : l’électro-pop du musicien, teintée de nostalgie adolescente, donnait le ton sous une chaleur encore importante peu après 20 h. Les quelques désoiffeurs, chargés de distribuer de l’eau dans le public étaient sollicités de tous les côtés, aussi bien dans la tribune installée sur le quai que par les spectateurs restés debouts.

La nuit tombant, le public se faisait de plus en plus nombreux près de la scène, sur laquelle prenait place le trio de Vendredi Sur Mer. Dont la chanteuse, Charline Mignot, était entourée d’une batteuse et d’un musicien alternant entre claviers et guitare électrique. Pendant une bonne heure, le groupe envoyait des sonorités joyeuses appelant à la célébration collective pour ce rendez-vous gratuit. Avant de boucler avec le titre Les Filles Désir, en clin d’œil à la communauté LGBTQIA+ et à la Pride organisée ce samedi 5 juillet à Marseille.

Le show de Worakls 

Le moment le plus attendu de la soirée arrivait à 22h30, avec le show de Worakls, accompagné d’une vingtaine de chanteurs et musiciens classiques. Lancé sur une scène plongée dans le noir, simplement éclairée par des petits néons bleus, le concert démarrait au son des violons, instruments à vent et à cordes, très vite rejoints par les notes du DJ. Une ambiance rappelant les shows de la violoniste américaine Lindsey Stirling, qui a fait de cette combinaison entre sonorités électroniques et instruments classiques un incontournable. 

Tout au long du set, musiciens et chanteurs étaient régulièrement mis sur le devant de la scène. Tandis qu’un premier clapping au bout d’une dizaine de minutes faisait monter un peu plus la température. Le rythme s’intensifiait et transformait le parvis de la mairie en piste de danse géante, sur laquelle les spectateurs se laissaient aller volontiers à la fête. Avant de laisser la tonalité varier, l’ambiance visuelle rouge accompagnant des sons plus durs tandis que quelques solos de l’orchestre offraient des respirations appréciées, pour ensuite repartir de plus belle avec des airs tziganes qui, portés par les platines de Worakls, donnaient une autre dimension aux festivités. Les ultimes élans d’électro ponctuaient un set apprécié par les 15 000 personnes recensées par la Ville, qui ont rendez-vous dès ce samedi 5 juillet pour l’acte II de la scène flottante 2025, avec Lucky Love et Jennifer Cardini.