Un jeune Ligérien de 17 ans s’apprête à se lancer lundi 7 juillet 2025 dans une odyssée à vélo qui doit l’emmener en 15 jours de Nantes jusqu’à Tanger, au Maroc, pour porter un projet solidaire.
Son jeune âge n’est jamais un problème, il estime même que ça peut être une force
Le projet d’Alexandre Bouchet ne s’est pas fait sur un coup de tête. En avril 2023, il avait déjà réussi Paris-Nantes (515 km), fruit d’une motivation ancienne ravivée par la lecture de l’Éveil d’un voyageur de Xavier Lebreton. Ce dernier relate d’un voyage exceptionnel à vélo depuis la Mongolie jusqu’à l’Hexagone. Soutenu par ses parents et par l’association la Chaîne de l’espoir, Alexandre s’en inspire et roule depuis la capitale. L’association humanitaire, qui défend l’accès aux soins pour tous les enfants du monde, vient alors de nouer, avec ce jeune ambassadeur, un partenariat qui s’inscrit dans le temps.
2025, un voyage de grande envergure
Cette année, il se lance dans un nouveau projet, continuant de porter le message de la Chaîne de l’espoir, parcourir 1 800 km.
Cette fois-ci, il doit faire un budget prévisionnel, démarcher les sponsors, parmi lesquels de grandes marques nationales. Son jeune âge n’est jamais un problème, il estime même que ça peut être une force. Avec sa visibilité, il lance une cagnotte pour la Chaîne de l’espoir et crée son site où il sera possible de suivre son parcours du 7 au 21 juillet : www.alexandrebouchet.fr. Il partage également son projet sur les réseaux sociaux où il communique avec les jeunes lycéens de son âge.
Un projet soutenu par la famille
Il choisit Tanger pour la distance, qu’il estime raisonnable, la possibilité de traverser trois pays, dont Pyrénées Son trajet sera ponctué par des étapes, avec un premier arrêt chez ses grands-parents à La Roche-sur-Yon. Il espère que son trajet, en solo, sera ensuite l’occasion de belles rencontres. La famille est un fort soutien, ses parents l’aidant à condition que sa scolarité passe en premier.
Il a donc dû gérer son année de bac tout en entretenant son niveau de cyclisme et sa condition physique.
La suite ? Il n’en parle encore qu’avec précaution. Pourquoi pas, d’ici quelques années, la « création d’une entreprise de mise en relation pour pouvoir créer des projets pour des personnes ayant les mêmes rêves », explique-t-il.
Pour l’instant, outre l’objectif de décrocher son sésame pour l’enseignement supérieur, seul Tanger occupe son esprit.