Derrière son objectif, Olivier Siri ne ratait quasiment aucun match du Marseille Volley 13. Toujours prêt à capter les actions et les émotions sur le terrain, toutes catégories confondues. Celui qui était aussi entraîneur de l’équipe départementale des M18 féminines s’en est allé hier matin, alors qu’il s’apprêtait à fêter ses 49 ans.

« Il n’était pas au club depuis très longtemps mais tout le monde le connaissait, souligne Stéphane Ramirez, entraîneur de l’équipe fanion masculine. Passionné de volley et de photographie, il était vraiment au service du club et s’était formé pour donner le meilleur de lui-même en tant qu’entraîneur. Bienveillant, gentil, c’était vraiment un bon gars. On ne l’oubliera pas. »

Avec lui, le club marseillais a pu passer un cap important en termes de communication. « Grâce à ses photos et ses vidéos, on a fait une entrée sur les réseaux sociaux. Il a marqué notre politique de communication, c’est lui qui a été l’âme de tout ça, estime le président Patrice Maudens. Il a fait un tel travail qu’il va falloir continuer même si ce ne sera pas simple. »

Tout a basculé le samedi 22 mars pour Olivier Siri, victime d’un arrêt cardiaque à son domicile, quelques heures après un déplacement tendu avec son équipe M18 féminine à Aubagne. Un match qui a été arrêté à la fin du 2e set (1-1) pour des faits de violence. Deux plaintes ont été déposées côté marseillais (le club d’Aubagne-Carnoux n’a pas souhaité préciser s’il en avait fait autant), le dossier est entre les mains de la Ligue de Provence de volley-ball.

En attendant, Olivier Siri laisse un grand vide dans les rangs du MV 13 forcément sous le choc. Une collecte est mise en place pour aider la famille et les dirigeants restent à l’écoute de tous ceux et celles qui ressentiraient le besoin de parler.

La rédaction sportive de La Provence présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble du club.