RÉCIT – Lucas Wafflart avait racheté la ferme de ses grands-parents surendettés pour 10.045 euros. Dix jours plus tard, un retraité du Lot-et-Garonne a surenchéri de 10%.
L’affaire à tiroirs pourrait être un feuilleton. Reste à savoir si la chute sera belle. Le 19 juin, Lucas Wafflart, 18 ans, se disait «le plus heureux des hommes» auprès du Dauphiné. Le Gersois, étudiant en deuxième année d’un bac pro Agroequipement, venait de racheter aux enchères la ferme de ses grands-parents à la barre du tribunal de commerce d’Agen. Le jeune homme avait appris la liquidation de l’exploitation située à Mauvezin-sur-Gupie en lisant le journal. Son grand-père, agriculteur surendetté depuis 20 ans, n’avait pas osé l’en informer.
Faute de fonds personnels, le jeune homme avait fait appel à la générosité du tout-venant en ouvrant une cagnotte Leetchi le 13 juin. Touchées par sa détermination, la Confédération rurale de l’Aquitaine et la SAFER du même département – une sorte de gendarme du foncier agricole – ont élaboré une stratégie. À l’ouverture des enchères, alors que la mise à prix de la ferme était de 140.000 euros, personne n’a enchéri. Puis au bout de 26 baisses successives…
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