Après les athlètes des Jeux Olympiques de 2024, le grand public peut renouer depuis ce samedi, sous étroite surveillance, avec les joies de la baignade dans la Seine en plein cœur de Paris, plus d’un siècle après son interdiction.

Dès 8 heures, quelques dizaines de personnes ont plongé dans les 3 zones habilitées à accueillir des nageurs, notamment sur deux ponts en bois récemment construits près de la Tour Eiffel et de l’Île Saint-Louis. Seule condition pour piquer une tête dans ce cadre inédit : porter un flotteur jaune et ce quel que soit son niveau de nage.

La baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier. Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, était présente pour inaugurer le dispositif. Elle a également promis la poursuite des travaux de dépollution pour créer, dès l’année prochaine, de nouvelles zones de baignade dans le centre.