« Le danger reste loin tant que la fête bat son plein. » « Je suis né ainsi. » Ou encore, « Pour moi, c’est un prénom qui change, pour lui c’est sa vie ». Les pancartes sont hissées haut, ce samedi 5 juillet, dans un contexte particulièrement sombre pour les minorités de genre au niveau mondial.
À Marseille, c’est la résistance à « la vague » incarnée par les idées haineuses de l’extrême droite qui a donné le ton de la 32e Marche des fiertés, entre le palais Longchamp et le Vieux-Port, organisée entre 16 h et le début de soirée. Car si en France, trois salariés LGBTQIA + (lesbiennes, gays, bi, trans) sur 10 ont été agressés au travail en 2025 d’après SOS Homophobie, la Marche des fiertés a fait bloc pour servir d’électrochoc.
Une communauté qui s’est diversifiée depuis les années 1960
Trans, drags haut perchées sur leurs talons, couples homosexuels bras dessus bras dessous, des familles avec deux papas, deux mamans… c’est ça la Pride 2025 à Marseille. « On a beau venir de situations ou traverser des difficultés différentes, on est bien plus forts quand on est unis et solidaires, comme dans tout combat politique », postulent Cédric et Éric, un couple qui habite Longchamp (4e), avant le coup d’envoi de la Marche.