Le changement de régime en Syrie à la fin de l’année dernière permet-il le renvoi de migrants dans leur pays d’origine ? Jeudi 3 juillet, l’Autriche a annoncé l’expulsion d’un criminel syrien, une première au sein de l’Union européenne ces dernières années. Berlin envisage d’en faire de même, d’après des déclarations du ministre allemand de l’Intérieur.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

Le durcissement des règles migratoires est une priorité du nouveau gouvernement, à commencer par les conservateurs. La concurrence de l’extrême-droite durant la dernière campagne électorale et diverses attaques meurtrières et attentats commis par des migrants a attisé les débats.

Le contrat de coalition entre chrétiens et sociaux-démocrates prévoit des expulsions vers la Syrie et l’Afghanistan en commençant par les délinquants. Le ministre de l’Intérieur a annoncé il y a quelques jours que des négociations directes pourraient être menées avec le régime taliban. Aujourd’hui, elles ont lieu via des pays tiers.

À lire aussiL’Allemagne agitée par le débat sur la possibilité d’expulser des criminels afghans

Alexander Dobrindt vient de confirmer qu’il a donné instruction à l’Office allemand pour la migration et les réfugiés de lever le statut de protection de délinquants et autres Syriens jugés dangereux.

Lire la suite sur RFI