Leader en EL3, sixième sur la grille de départ. Ce n’est naturellement pas la journée que Charles Leclerc espérait après un début de week-end encourageant pour Ferrari, mais qui verra finalement le duo de la Scuderia réuni en première ligne.
À l’issue de la Q3, la frustration du Monégasque était évidente. « Putain, putain, putain, putain, putain », a lâché Leclerc par radio. « Je suis une putain de merde, une putain de merde, c’est ce que je suis. »
Une fois devant la presse, Leclerc a expliqué avec un langage plus soutenu pourquoi il s’en voulait autant. « Plus que m’en vouloir, je ne fais pas le boulot », a -t-il reconnu. « Depuis le début de la saison, je suis très performant en course. Si on regarde les courses, il n’y en a pas tant où je changerais quelque chose à ce que j’ai fait dans la voiture. Malheureusement, quand je regarde les qualifications, ce qui était ma force, il y a beaucoup de séances où je reviendrais en arrière et où je changerais quelque chose. »
« Parce que souvent, en Q3, il n’y a pas de déclic en ce moment. Nous avons eu de bonnes qualifications, mais pas d’excellentes qualifications. Encore une fois, c’était ma force, donc je ne suis pas content du niveau que je montre. En qualifications, on a eu des soucis, c’est certain, surtout aujourd’hui. À partir de la Q2, on se battait avec quelque chose dans la voiture, mais ce n’est pas une excuse, je dois faire mieux. »
Charles Leclerc, Ferrari
Photo de: Glenn Dunbar / LAT Images via Getty Images
Invité à expliquer ses problèmes dans la Ferrari, Leclerc est resté assez mystérieux mais a révélé qu’ils ne concernent que l’exercice des qualifications : « Les soucis que nous avons sont très particuliers. Ce n’est pas un souci d’équilibre, ce n’est pas un souci d’adhérence. »
« Je ne veux pas entrer dans le détail, mais c’est très bizarre de devoir se battre dans la voiture, surtout à haute vitesse, c’est encore plus difficile. J’espère que nous pourrons y remédier. Ce qui est bien, si on peut dire que c’est bien, c’est que demain nous n’aurons pas ça. C’est certain que nous n’aurons aucun problème de la sorte. »
« C’est une chose dont nous n’avons pas trop parlé », a ajouté Leclerc, face aux multiples questions sur ces énigmatiques problèmes. « Dans certaines séances de qualifications nous avons le problème, dans d’autres nous n’avons absolument aucun problème. Aujourd’hui c’était un peu un problème. »
Et après ces qualifications frustrantes, Leclerc peine à se dire qu’il pourra compter sur le bon rythme de course entrevu vendredi : « Je l’espère, mais en partant sixième, ça rend les choses très compliquées. À chaque fois, on débute la course en devant remontée et une fois devant, ceux qui ont eu une course propre sont juste un avantage sur nous. Nous devons faire mieux en qualifications. »
Avec Jake Boxall-Legge et Oleg Karpov
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