Un immeuble de bureaux à Francfort, le 4 décembre 2024.

Un immeuble de bureaux à Francfort, le 4 décembre 2024. BORIS ROESSLER/DPA PICTURE-ALLIANCE VIA AFP

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Les travailleurs allemands sont-ils devenus fainéants ? Depuis quelques mois, patrons et responsables politiques font monter la musique outre-Rhin… « L’Allemagne ne connaîtra une plus grande croissance que si nous changeons également notre rapport au travail ; si nous nous préparons à travailler différemment, mais surtout à travailler davantage et plus durement », assurait en septembre 2024 le patron de la Deutsche Bank, Christian Sewing. Quelques mois plus tôt, celui qui était encore ministre des Finances, Christian Lindner, par ailleurs chef du Parti libéral-démocrate (FDP), tirait à boulets rouges sur les travailleurs du pays : « En Italie, en France et ailleurs, ils travaillent beaucoup plus que nous. » Le mythe de l’Allemand travailleur est-il en train de s’effriter ?

Les clichés ont la vie dure. Celui des Allemands besogneux puise ses racines dans ce que le sociologue Max Weber a appelé au début du XXe siècle « l’éthique protestante du travail », qui érige le travail au rang de devoir moral. Le philosophe Max Scheler, à la même époque, allait jusqu’à décrire chez les Allemands la « pure joie pour le travail lui-même, sans but, sans raison, sans fin ». La croissance économique d’un pays détruit par la Seconde…

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