Une prison-passoire
Le mardi 1er juillet, un détenu de la prison de la rue du Fil, inculpé pour complicité dans un hold-up, veut manifester contre la lenteur de l’instruction. Lors de la promenade, il escalade un mur le long d’une gouttière avant de se réfugier sur la toiture du bâtiment. Il menace de se jeter dans le vide si les pompiers déploient leur échelle. Après une heure de discussions, il accepte de réintégrer le bâtiment sous les yeux d’une foule de curieux regroupés devant le bâtiment des chèques postaux de la rue de la Fonderie. Une semaine plus tard, un autre détenu, également condamné pour hold-up tente la même expérience. Il reste deux heures sur le toit avant de regagner sa cellule.
La situation tourne au ridicule car deux semaines plus tard le même individu se retrouve à nouveau sur le toit toujours pour appuyer ses revendications. Les faits de ce genre ainsi que les évasions se multiplient dans le vieux bâtiment surpeuplé et mal surveillé. En avril, suite à l’évasion de…