Le Parlement britannique a adopté en urgence samedi une loi autorisant le gouvernement à prendre le contrôle du site de Scunthorpe. L’indépendance du pays dans la production d’acier primaire est en jeu.
La principale aciérie de British Steel pourra-t-elle continuer de fonctionner ? Le site de Scunthorpe, propriété du groupe britannique, lui-même possédé depuis 2020 par le chinois Jingye, est menacé de disparition. Trois fois d’affilée ce dimanche, le ministre aux Entreprises, Jonathan Reynolds, a refusé de répondre par l’affirmative à cette question de la BBC. « Nous nous sommes donné la possibilité de le faire », a-t-il botté en touche. « Nous avons pris le contrôle du site, mes fonctionnaires sont sur place en ce moment même pour nous donner une chance de le faire. » Vendredi soir, le gouvernement a en effet sommé les députés et les membres de la Chambre des lords de revenir d’urgence le lendemain à Westminster, alors que le Parlement était suspendu, pour adopter une loi destinée à lui permettre de prendre en main British Steel. Concrètement, le texte autorise l’exécutif à forcer les entreprises sidérurgiques à garder leurs sites ouverts, et à poursuivre en justice les…
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