“Des difficultés surviennent sur presque toutes les routes, que ce soit depuis le Kazakhstan, la Géorgie, l’Arménie ou le Kirghizistan”, alerte Alexeï Razoumovski, directeur commercial d’Impaya Rus, une entreprise spécialiste des solutions de paiement en ligne, dans les colonnes du quotidien pro-Kremlin, Izvestia. Selon lui, seule la Biélorussie ne figure pas sur la liste.

Les produits en provenance du Kazakhstan comptent pour l’essentiel des blocages. “Le délai est passé de dix à trente jours à plus d’un mois et demi”, déplore Alexeï Tarapovski, expert en gestion financière. Ce pays d’Asie centrale assure “30 à 35 % des livraisons dans le cadre des importations parallèles”, rappelle Vladimir Tchernov, analyste chez Freedom Finance Global. En comparaison, l’Arménie et la Géorgie représentent respectivement 10 et 7 % du transit, la Biélorussie entre 20 et 25 %.

Des produits à double usage

L’électronique est le secteur le plus impacté, suivi de près par d’autres catégories de produits comme les pièces automobiles, les composants industriels, mais aussi les produits à double usage, c’est-à-dire “des biens qui peuvent être utilisés à des fins civiles et militaires”, souligne Alexeï Razoumovski. Qui ajoute :

“Une attention particulière est désormais portée aux produits technologiques