Les Tamponnais du Gecko Volley (TGV) ont remporté leur neuvième titre de champion de La Réunion dans la soirée du vendredi 4 juillet à Champ-Fleuri, en battant le Saint-Denis Ollympique. Une victoire expéditive dans une nouvelle formule de championnat qui divise. Ce samedi soir, place à la finale féminine au Tampon.

Le championnat de La Réunion de volley-ball s’est disputé hier soir, vendredi 4 juillet, à Champ-Fleuri. Les garçons du Tampon Gecko Volley (TGV) sont champions de La Réunion pour la 9ème fois. Ils ont battu haut la main le Saint-Denis Olympique volley-ball (SDOVB). 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

#sports Les garçons du Tampon Gecko Volley sacrés champions de La Réunion face au Saint-Denis Olympique

Vendredi soir, les Sudistes ont conclu le championnat de volley-ball en beauté, s’imposant une seconde fois face au Saint-Denis Olympique, 3 sets à 0. Pour rappel, l’an dernier, les Tamponnais se sont imposés 3 sets à 1 face aux Dionysiens.

Déjà vainqueur à l’aller, le TGV n’avait besoin que de deux sets pour décrocher le titre de champion. Une mission vite remplie : le premier set est remporté 26 à 24, le second plié dans la foulée. Les Dionysiens n’ont pas réussi à inverser la tendance.

Le Tampon Gecko Volley-ball (TGV) sacré champion de la Réunion de volley-ball face au Saint-Denis Olympique (3 sets à 0)

©Patrick Ramoudou

Certains joueurs sont dérangés par une finale qu’ils jugent « pliée trop vite, sans vraies tensions », s’accordent-ils à dire. 

Lorsqu’on a pris les deux premiers sets, il n’y avait plus d’enjeux. Donc, ça fait mal. On aurait aimé que ce soit une finale un peu disputée pour avoir du spectacle.

Valdo Adansikou, joueur du Tampon Gecko Volley

Dans les tribunes aussi, la frustration est palpable pour les supporteurs. Le nouveau format, basé sur deux matchs et non une finale unique, dilue la ferveur populaire et casse le rythme.

Le public n’a pas répondu présent comme les années précédentes. Pour Stanley Ces, entraîneur du SDOVB, il faut revenir à une formule « plus dynamique et plus vivante ».  

Moi, je préfère les finales en un match. Il y a plus de monde. On fait jouer les filles d’abord et les garçons ou inversement. Pour nous c’est mieux, pour la fête aussi c’est mieux.

Stanley Ces, entraîneur du SDOVB

Malgré la forme, le fond reste solide et la satisfaction est là. Le TGV s’impose 3 sets à 0 et boucle une saison solide, marquée par une régularité exemplaire. 

Il faut le savourer quand même, parce qu’on a bien bossé cette année. On a fait une saison quasiment parfaite puisqu’on a été champions de l’Océan Indien. Après, on est un petit déçu puisque la formule sportive n’est pas très bien amenée. Mais bon, on est là pour jouer et pour gagner et ça on l’a fait correctement.

Maxime Guermeur, entraîneur-joueur du TGV

Face à cette équipe tamponnaise bien en place, les Dionysiens n’ont pas démérité, mais ils ont rapidement été débordés. 

On est tombé contre une équipe du Tampon qui est vachement solide, qui sait nous forcer à essayer de surjouer. Du coup, on fait des fautes au moment où il ne fallait pas, et ça ne pardonne pas sur les fins de sets.

Kévin Narayannin, capitaine du SDOVB

Malgré la victoire, l’entraîneur du TGV, Mathieu Coulet, milite pour une refonte du format actuel. 

« Ça gâche un peu la fête. Je ne sais pas trop si c’est bien compris par le public parce qu’après 2 sets, on nous voit dans cette euphorie-là, je pense que cette formule est à revoir. Ça gâche un petit peu le plaisir », conclut Mathieu Coulet, entraîneur du TGV.

Ce samedi soir, la finale féminine se joue au Tampon. Les filles du Saint-Denis Olympique affrontent les filles du Tampon Gecko Volley en finale retour. Pour rappel, en finale aller du championnat le 29 juin dernier, les filles du SDOVB s’étaient imposées 3 sets à 0 au terme d’un match qu’elles ont maîtrisé de bout en bout.