Le mercato 2025 avait tout pour accoucher d’un des plus gros transferts de l’été, mais finalement, Louis Carbonel ne rentrera pas à Toulon, et Enzo Hervé restera bien sur la Rade. L’échange XXL entre le RC Toulon et le Stade Français est tombé à l’eau à la dernière minute. Retour sur un vrai feuilleton qui a agité les supporters, et qui laisse pas mal de questions pour la suite.

Les deux clubs voulaient cet échange… mais ça coince

Sur le papier, tout semblait simple : Toulon rêvait de faire revenir Louis Carbonel, son enfant du pays, pendant que Paris espérait convaincre Enzo Hervé de rejoindre la capitale. Les discussions avaient commencé depuis plusieurs semaines, chaque direction validait l’opération, et on parlait même déjà des détails du transfert.

Un deal gagnant-gagnant, pensaient beaucoup de suiveurs du Top 14. Mais le rugby n’est pas un jeu vidéo, et ce genre d’opération ne dépend pas que des présidents.

Enzo Hervé coupe court, Carbonel coincé

C’est du côté d’Enzo Hervé que tout s’est joué. Le Stade Français voulait s’attacher ses services, mais l’ouvreur de Toulon a tout simplement dit non à un départ à Paris. Selon les confidences de Pierre Mignoni (manager du RCT), le club n’a pas voulu forcer la main à son joueur, préférant respecter ses envies.

Résultat direct : Carbonel, lui, reste à Paris contre son gré, alors qu’il se voyait déjà rejouer sous les couleurs rouges et noires. Ce refus a fait voler en éclats tout le montage.

Toulon, trois ouvreurs sous le coude et des questions

Toulon se retrouve donc avec un joli embouteillage à l’ouverture : Enzo Hervé reste, Paolo Garbisi (l’international italien) est toujours là, et Mateo Garcia débarque de Bordeaux-Bègles.

Difficile d’imaginer quatre ouvreurs de haut niveau dans un seul effectif, même pour viser les sommets. C’est aussi ça qui a refroidi les ardeurs toulonnaises sur le dossier Carbonel, une fois le refus d’Hervé acté. Pas question de créer un casse-tête permanent pour le staff.

Paris et Carbonel, un mariage forcé jusqu’en 2027 ?

Côté Stade Français, la situation est plus simple sur le papier : Louis Carbonel est sous contrat jusqu’en 2027. Mais derrière cette stabilité, il y a forcément de la déception pour le joueur, qui rêvait d’un retour dans son club formateur.

Paris devra donc trouver d’autres solutions pour renforcer sa charnière et remettre de la concurrence à l’ouverture, d’autant que le maintien en Top 14 s’est joué sur un fil la saison passée.

Un feuilleton révélateur pour la suite

Ce dossier prouve une fois encore qu’au-delà des contrats, la volonté des joueurs reste le facteur déterminant dans le rugby moderne. Clubs, supporters, médias : tout le monde s’enflamme, mais au final, le dernier mot revient toujours à celui qui doit enfiler le maillot chaque week-end. Pour Toulon, demi-finaliste du Top 14, comme pour un Paris qui veut remonter la pente, il faudra composer avec ce que l’été leur laisse.

Et le mercato 2025 nous rappelle que rien n’est jamais joué d’avance, surtout dans un rugby où l’humain passe avant le business.

Sources : Rugby Scope

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO