Par

Clément Mazella

Publié le

3 juil. 2025 à 15h27

Les incidents entre supporters à l’issue du match-acces entre Grenoble et Perpignan, le samedi 14 juin, au Stade des Alpes, viennent de faire l’objet de sanctions sévères.

Bagarre entre supporters : Grenoble et Perpignan sanctionnés

La Commission de Discipline et des Règlements de la LNR a reconnu les deux clubs coupables de « désordres occasionnés par des joueurs, des dirigeants et/ou le public d’un club ou des clubs en présence » et plus particulièrement pour « troubles causés dans l’enceinte sportive (introduction et/ou utilisation de tous engins ou articles pyrotechniques, de tout moyen d’amplification phonique, bagarre(s), jet(s) d’objet(s) sur ou en dehors du terrain, etc.) ».

À cet effet, le club de Grenoble a écopé d’une amende de 25 000 euros ainsi que d’une suspension de son terrain du Stade des Alpes pour un match. Cela s’appliquera lors de la première réception en Pro D2 lors de la saison 2025-2026.

De son côté, le club de Perpignan a écopé d’une amende similaire – à savoir 25 000 euros – ainsi que d’une suspension de son terrain d’Aimé-Giral pour un match de Top 14, assortie du sursis.

Lors du coup de sifflet final du match remporté par l’Usap (11-13), les supporters des deux équipes avaient envahi le terrain. Des affrontements avaient eu lieu, et il avait fallu l’intervention des CRS pour ramener le calme.

Vidéos : en ce moment sur ActuPerpignan juge la sanction disproportionnée

A peine la sanction de la LNR communiquée, le club de Perpignan a réagi, prenant note de la sanction, mais la qualifie de « disproportionnée », s’étant défendue en apportant de nombreux éléments à la Commission de Discipline.

L’Usap rappelle qu’elle a toujours été stricte avec les débordements, « prenant des sanctions lourdes à l’encontre des personnes qui avaient parfois franchi la ligne rouge. Nous avons notamment prononcé des mesures d’interdictions de stade, et déposé plainte systématiquement car ces actes isolés pouvaient gâcher la fête pour nos fidèles supporters et ternir l’image du rugby professionnel français ».

Face à la sanction de la LNR, le club catalan se réserve le droit de faire appel, estimant notamment qu’elle n’était pas « partie prenante à l’organisation de la rencontre ».

Grenoble mécontent

Du côté de Grenoble, la pilule est également difficile à digérer. « C’est une décision très regrettable. Il y a eu 16 matchs au stade des Alpes cette saison, sans jamais un incident. On avait renforcé les forces de police, prévenu qu’il pouvait y avoir des débordements », a souligné le président du FCG, Patrick Goffi, lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi.

Et Goffi de lâcher : « Si on doit un jour recevoir de nouveau cette équipe dans le cadre d’un access-match, je demanderai au préfet l’interdiction de déplacement, comme cela se fait au foot ».

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