Les festivals n’échappent pas à la règle : après la pluie, le beau temps. Alors même si la première soirée du Festidreuz de Fouesnant a été entachée par de longues files d’attente, Alain le Loupp, le directeur, ne veut pas résumer son édition 2025 à ce seul événement.
Il reconnaît des erreurs, comme la mise en place difficile d’un nouveau système pour vérifier les entrées ou la programmation, trop tôt, du chanteur Pierre Garnier.
« On ne le cache pas, il y a eu un bug. Mais qui n’est pas entièrement de notre faute. Quand tant de monde arrive en même temps, pour voir Pierre Garnier, c’est compliqué », commence le directeur. Il tient aussi à saluer le travail des 1 000 bénévoles sur le festival, qu’il ne met pas en cause dans ce « couac ».
Puis il répète, la mine plus grave : « On peut tout dire, mais à part s’excuser, on ne peut pas faire grand-chose. C’est fait ! J’espère que les gens ne retiendront pas que ça ».
Un festival de plus en plus vert
Du reste, le cru 2025 du festival fouesnantais lui paraît bon. Toutes les places ont été vendues pour les trois jours de concerts, l’organisation salue les « retours positifs » des spectateurs et des artistes, et l’événement a gardé son ADN : un public familial, une programmation pour toutes les oreilles et des jauges de public toujours fixées à 11 000 personnes par soir. « On n’a pas voulu pousser, on ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas », écarte Alain Le Loupp, qui se félicite aussi des « valeurs sûres » sur ses scènes : Stephan Eicher, Eddy de Pretto, ou Keblack.
Pour la prochaine édition du Festidreuz, la 22e, tous les voyants semblent au vert. Sur l’écologie aussi, le festival veut être un bon élève. « On a fait le choix cette année de se passer des groupes électrogènes. Avec ça, on fait des économies de 22 tonnes de CO2 », abonde Alain le Loupp. Et quand on lui demande si des artistes sont déjà prévus pour l’an prochain, il promet seulement, en souriant, « des surprises ». Mais il l’assure, cette fois-ci, elles ne seront pas programmées à 19 h !