Alors que l’écrivain n’a pas reçu la grâce présidentielle d’Abdelmadjid Tebboune, la crise s’enlise entre Paris et Alger.
Silence radio. Boualem Sansal, condamné le 1er juillet à une peine de 5 ans de prison ferme par la cour d’appel d’Alger, n’a pas reçu la grâce présidentielle d’Abdelmadjid Tebboune. Depuis, Paris se tait. Le gouvernement aussi, ayant reçu pour instruction élyséenne de se faire discret en attendant les déclarations officielles, celles d’Emmanuel Macron ou du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. En attendant, un ami de Bruno Retailleau, que l’on sait très proche de l’écrivain franco-algérien détenu depuis novembre 2024, préfère prévenir : « Il ne va pas se laisser museler pendant des semaines… »
Une fois nommé à Beauvau, le ministre de l’Intérieur a tôt fait d’ouvrir un « front diplomatique » avec l’Algérie. Et notamment après l’attaque terroriste au couteau de Mulhouse perpétrée par un homme de nationalité algérienne. Faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, l’individu a été par dix fois refusé par son pays d’origine. « Il faut désormais…
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