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L’acteur, qui est décédé en 2016, s’était confié à ce sujet dans une interview accordée à Michel Drucker. « Ma femme était hantée par le fait qu’on ne connaissait pas Saint-Tropez, et que c’était là qu’on avait l’air de bien rigoler, il fallait se montrer à Saint-Tropez. Ça a été pour moi une catastrophe », a-t-il dit pour introduire sa première impression de la station balnéaire.
« Nous avons débarqué, c’était au mois de mai, nous avons débarqué sur la place des Lices, et qu’est-ce que j’ai vu ? (…) Le café, le café central, et alors on parlait tous d’une grande vedette qui défrayait la chronique, elle avait des amants, y’avait une idylle qui était là avec, je dirai pas de noms, mais c’était fou, alors tous les journaux étaient encombrés, et alors qu’est-ce que je vois ? Personne, une tristesse, pas de lumière dans le café et la fameuse femme dont tout le monde parlait, en train de siroter un diabolo menthe, seule, et son mec, jouait au baby-foot avec les gars du village », s’est ensuite rappelé Michel Galabru.
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« Je vais me coucher (…) Le matin, je commençais sérieusement à me faire ch*er à St-Tropez et j’entends la préparation des Gendarmes et je savais pas que je serais dedans. Le producteur disait ‘Bon, vous me mettez De Funès et après, attention : des ringards ! Je veux pas payer cher… Des ringards !’Je me retourne vers ma femme en disant ‘Les types qui vont faire ça…’. Et c’était moi », a-t-il continué.
Bien décidé à rentrer chez lui, c’est finalement par sa femme que Michel Galabru s’est laissé convaincre de participer à ce fameux tournage. « Rochefort me dit ‘Tu vas pas faire Le gendarme de St Tropez, ça fait Gendarme de Champignol, petite farce grossière, petit film franchouillard’, mais j’ai été obligé de me rendre à l’évidence il fallait partir. Le lendemain je me suis retrouvé à côté de la même barque cassée, parce que ça se tournait là mais le paysage avait changé d’aspect : nous étions au milieu de femmes nues…. Ah ! Une bouffée d’oxygène », a-t-il conclu avec malice. Une longue hésitation qui a permis l’avènement d’une saga phare du cinéma français.