Note de la rédaction: 3 sur 5

ErgonomieUn sèche-cheveux traditionnel

Légèrement encombrant

D’apparence, le MoistureProtect est un sèche-cheveux aux codes plutôt classiques. Philips lui alloue une silhouette coudée plutôt imposante, avec 21,3 cm mesurés au plus large. Sa place est alors clairement au sein d’une salle de bain et non dans une valise. Pour les utilisateurs les plus nomades, le Dreame Pocket est davantage de rigueur.

Sur la balance, le Philips MoistureProtect peine à faire illusion et affiche plus de 600 g, ce qui est conséquent pour un sèche-cheveux ; surtout quand on le compare à d’autres modèles, tels que le Babyliss Air Power Pro et ses 400 g à peine.

Pensé pour la maison, le sèche-cheveux Philips s’équipe d’un cordon d’alimentation de 260 m, parfait pour gambader pendant le séchage. En revanche, ça contribue un peu plus à encombrer la salle de bain.

Le filtre doit être régulièrement nettoyé.

Le filtre doit être régulièrement nettoyé.

Des accessoires sans surprise

Pour convenir à toutes les têtes ou presque, le Philips MoistureProtect est livré avec 2 accessoires. Le classique concentrateur permet de discipliner les cheveux et de s’essayer au brushing. Pour les cheveux ondulés à crépus, Philips fournit un diffuseur. De la première à la dernière sortie d’air, nous mesurons 12,8 cm, contre 10,5 cm seulement pour le L’Oréal AirLight. Les cheveux devraient alors être plus rapidement séchés, ce que nous verrons au moment des tests.

Les accessoires du Philips mériteraient d'être plus qualitatifs.

Les accessoires du Philips mériteraient d’être plus qualitatifs.

Ces deux accessoires sont presque indispensables pour convenir à un large panel de types de cheveux. En revanche, nous aurions aimé quelques libertés avec des embouts offrant des coiffages simplifiés, comme ceux de Shark SpeedStyle, par exemple.

Surtout, nous aurions préféré des accessoires de meilleure facture. En plastique, ils semblent très fragiles et leur système de fixation manque de tact. Il faut forcer pour accrocher ou décrocher un embout du sèche-cheveux, alors que le Dyson Supersonic propose des accessoires aimantés. Enfin, ils chauffent rapidement après quelques minutes d’utilisation. Il faut alors prendre ses précautions au moment de les retirer.

Un panneau de commande rapidement assimilable

Philips opte pour un panneau de commande traditionnel, mais efficace. Deux sélecteurs ajustent la puissance et la température du flux d’air, sur 2 niveaux chacun. Un raccourci pour un flux d’air froid est placé au haut du manche pour une utilisation rapide, pour fixer la coiffure.

Cette configuration est très vite assimilable par l’utilisateur, qui peut alors rapidement modifier les réglages de son sèche-cheveux, même en pleine session de séchage.

A l’arrière du manche, un bouton permet d’activer ou non la fonctionnalité MoistureProtect. Cette technologie infrarouge adapte automatiquement la température de séchage en fonction du degré d’humidité du cheveu. Philips espère alors préserver l’hydratation naturelle du cheveu.

Note de la rédaction: 4 sur 5

Efficacité de séchageUn appareil trop timide

Si Philips communique beaucoup sur sa technologie MoistureProtect, il est difficile de tester son efficacité au sein de nos laboratoires. Elle dépend de l’état de santé du cheveu et les résultats sont alors trop variables.

Nous testons alors le Philips sans activer cette fonctionnalité, et sans accessoire pour commencer. Le sèche-cheveux est faiblard, que ce soit en puissance ou en température. À titre d’exemple, à pleine puissance, son flux d’air est de 13,6 m/s, contre 19,3 m/s pour le Laifen Swift.

Une fois le Philips équipé du concentrateur, la tendance est identique : le MoistureProtect a du mal à s’affirmer. Il produit un flux d’air de 16,3 m/s et de 85°C. Si les sèche-cheveux doivent éviter de passer la barre des 150°C pour préserver la bonne santé des cheveux, ils doivent tout de même chauffer un minimum pour rester efficaces. Avec 85°C enregistrés au maximum, le temps de séchage risque d’augmenter indéniablement, surtout pour les cheveux épais.

Enfin, nous accrochons le diffuseur sur le nez du Philips. Étrangement, le flux d’air est plus puissant que celui de la plupart des concurrents. Sa température l’est également. En revanche, elle l’est aussi parce que l’accessoire en lui-même chauffe fortement, comme précisé précédemment. Et que ce soit l’une ou l’autre mesure, nous relevons une mauvaise homogénéité sur l’ensemble du diffuseur : la température est différente d’une zone à l’autre, tout comme la quantité d’air. Des mèches risquent d’être sèches avant d’autres, ce qui peut accentuer leur déshydratation.

Points forts

  • Simple d’utilisation.
  • Maintient la température du flux d’air sous la barre des 150°C, dommageables pour le cheveu.
  • Puissance contrôlée.
  • Peu bruyant.

Points faibles

  • Température du flux d’air parfois trop faible.
  • Accessoires de mauvaise facture.
  • Énergivore.
  • Lourd et encombrant.