L’entraîneur du Borussia Dortmund, Niko Kovac, a dénoncé l’état de la pelouse du Metlife Stadium, près de New York, qui accueillera les trois derniers matchs de la Coupe du monde des clubs, dont PSG-Real Madrid mercredi (21h).
Les fortes chaleurs enregistrées ces dernières semaines aux Etats-Unis ont rendu les pelouses des stades accueillant des matchs de la Coupe du monde des clubs difficilement praticables. De quoi s’interroger à un an du Mondial 2026. Très critique depuis le début de la compétition, Niko Kovac a remis le couvert samedi après l’élimination du Borussia Dortmund face au Real Madrid en quart de finale (3-2).
Le coach allemand s’est emporté contre la qualité de la pelouse du MetLife Stadium à East Rutherford (New Jersey), qui accueillera les trois derniers matchs de la compétition, dont PSG-Real mercredi (21h, heure française). « C’est plutôt un green de golf, on peut donc putter ici », a-t-il pesté. « C’est très court. Mais ce n’est pas le gazon sur lequel nous avons l’habitude de jouer en Bundesliga, ni dans les deux autres stades. »
« Quand c’est trop sec, ça colle »
Le BVB jouait son deuxième match de la compétition dans la région de New York (après le nul face à Fluminense en phase de groupe). L’équipe allemande a joué deux fois à Cincinnati et son huitième de finale au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta. « Comme vous l’avez vu, l’arrosage n’était pas suffisant parce que vous n’avez pas les appareils nécessaires. Quand c’est trop sec, c’est incroyable. Ça colle », a encore insisté Kovac, cité par ESPN.
L’ancien entraîneur de Monaco s’est également plaint des horaires des matchs. Afin d’éviter de mettre en danger la santé des joueurs en raison des températures parfois extrêmes, il a appelé la Fifa à changer les horaires des rencontres pour la Coupe du monde 2026, co-organisée par les Etats-Unis avec le Canada et le Mexique. « Le tournoi nécessite des adaptations dans certains domaines », a étayé Niko Kovac, sans attribuer la défaite de son équipe à ces conditions difficiles. « Un point important, à mon avis, est l’heure de début des matchs. Les joueurs ne devraient pas avoir à travailler en plein soleil, alors qu’il fait si chaud qu’ils ne devraient même pas sortir de chez eux. Dans ces conditions, ils ont dû donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous verrons comment cela sera géré l’année prochaine, lors de la Coupe du monde. Il faut vraiment penser aux joueurs. »