C’était il y a un an : une tournée d’été du XV de France en Amérique du Sud, un succès contre l’Argentine à Mendoza (28-13), une troisième mi-temps alcoolisée, l’exclusion du groupe bleu de Melvyn Jaminet à la suite de la diffusion d’une vidéo dans laquelle il tenait des propos racistes, et le début de la retentissante affaire Auradou-Jegou, du nom des deux joueurs accusés de « viol aggravé en réunion » par une femme de 39 ans, quelques heures après cette nuit du 6 au 7 juillet 2024.

Arrêtés, temporairement incarcérés puis mis en examen pendant près de cinq mois, le deuxième ligne de Pau et le troisième ligne de La Rochelle avaient finalement bénéficié d’un non-lieu le 10 décembre. Cet abandon des charges avait été confirmé en appel le 18 février, la justice argentine soulignant dans son argumentaire « le manque d’éléments permettant de soutenir une accusation sérieuse » et qualifiant la décision de « seule solution possible au regard des preuves réunies » au cours de l’instruction.