Il s’avère que les patients et les patientes qui ont, au début, des difficultés motrices du côté droit, présentent un déclin cognitif plus global et un risque de démence plus élevé. Lorsque les premiers symptômes de la maladie se signalent à gauche, les problèmes psychiatriques (dépression, anxiété) sont plus fréquents.
L’équipe de recherche de Genève plaide pour une intégration systématique de ce facteur lors du diagnostic afin d’assurer une prise en charge personnalisée de la personne touchée. Il serait alors possible d’orienter le malade vers des thérapies ciblées en fonction du type de Parkinson dont il souffre.
La maladie de Parkinson touche environ 10 millions de personnes dans le monde. Elle débute généralement de façon asymétrique, affectant d’abord un seul côté du corps. Elle débute par des tremblements, une lenteur des mouvements. La maladie entraîne aussi des troubles cognitifs, anxieux et dépressifs qui sont encore peu étudiés.