Tous les lundis, il pose ses ventouses sur l’actualité locale. Ce 7 juin, avant de partir en vacances, il s’inquiète du sort d’une œuvre créée durant Escale à Sète.
Grâce à ses nombreux cerveaux, notre bon Poufre est, de fait, doté d’une mémoire d’un fort beau gabarit. Il se souvient donc que lors de la dernière édition d’Escale à Sète, une structure avait fait le buzz. C’était une sculpture à base d’huîtres de l’artiste multitâche sétois, Gauthier Fleuri. Cette création était destinée à terme à partir dans les fonds marins pour devenir un habitat à poisson. Un récif artificiel à coloniser. Et depuis ? Rien. Rien du tout.
Elle n’a toujours pas touché l’eau
En raison du million (au bas mot) d’autorisations nécessaires pour ce genre d’opérations et d’un certain manque de courage politique pour prendre le dossier à bras-le-corps, cette structure n’a toujours pas touché l’onde. Un muge de l’étang a glissé au céphalopode qu’avant la création du sentier sous-marin de Mèze – le premier dans la lagune de Thau – il avait été envisagé une installation de l’œuvre au fond de l’étang. Mais cela n’est pas allé plus loin pour des raisons que l’animal tentaculaire n’a pas pu savoir. Comme c’est à la mode, le Poufre va lancer une application de paris. Là, les internautes pourront miser sur la date de mise à l’eau de la sculpture. Ce sera-t-il avant Escale à Sète 2026 ? Les paris sont ouverts.
En cette saison estivale, et alors que les touristes prennent Sète d’assaut, le Poufre part se dorer les tentacules en des coins plus reposés. Il reviendra plus en forme (et bronzé) que jamais en septembre…