Le côté d’apparition des premiers symptômes de la maladie de Parkison influence son évolution, au niveau cognitif et émotionnel. Tel est le résultat d’une étude menée par une équipe de l’université de Genève et des hôpitaux universitaires de Genève, et récemment publiée dans npj Parkinson’s Disease.
Selon les chercheurs, les patients avec des symptômes moteurs du côté droit présentent un risque de démence plus élevé, tandis que les individus présentant des symptômes du côté gauche sont plus souvent confrontés à des problèmes psychiatriques tels que la dépression, l’anxiété et l’altération de la reconnaissance des émotions. Prendre en compte cette variable permettrait une meilleure prise en charge, alors que la maladie touche 10 millions de personnes dans le monde.