Business AMpar Business AM
publié le lundi 07 juillet 2025 à 17:03 •
2 min de lecture

Principaux renseingnements

  • Seulement 2 pour cent des CFO britanniques considèrent les investissements aux États-Unis comme attractifs.
  • Les CFO britanniques privilégient désormais les investissements dans leur propre pays.
  • L’attractivité du marché britannique a considérablement augmenté.

Une enquête de Deloitte révèle que seulement 2 pour cent des directeurs financiers britanniques considèrent aujourd’hui les États-Unis comme une destination d’investissement attractive. Ce chiffre marque une chute spectaculaire par rapport aux presque 60 pour cent enregistrés juste avant la présidence de Donald Trump.

Cette évolution coïncide avec une baisse des investissements directs étrangers aux États-Unis début 2025, attribuée aux incertitudes concernant la politique commerciale de Trump. Parallèlement, l’enthousiasme des dirigeants britanniques pour investir au Royaume-Uni s’est accru. La perception de l’attractivité du marché britannique a fortement progressé, atteignant désormais le même niveau que l’Inde.

Un paysage d’investissement en mutation

Si les États-Unis restent plus attractifs que d’autres pays européens développés, mal évalués dans l’étude, une nette tendance se dessine. Richard Houston, senior partner chez Deloitte UK, souligne cette évolution. Il observe que le Royaume-Uni s’affirme comme un centre d’investissement mondial de premier plan.

Une confiance entrepreneuriale en amélioration

Selon les données américaines, le Royaume-Uni se classait encore au 4e rang des investisseurs directs aux États-Unis en 2023, avec un montant total de 636 milliards de dollars (542 milliards d’euros).

L’étude Deloitte note par ailleurs une légère amélioration de la confiance entrepreneuriale globale au Royaume-Uni. Un signal positif, malgré les inquiétudes concernant la lente croissance économique du pays.

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