Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot s’exprime depuis Rennes, en Ille-et-Vilaine. « Nous voulons que Vladimir Poutine consente enfin à un cessez-le-feu, puisque nous constatons que depuis que le président Trump a proposé un cessez-le-feu de 30 jours (…) les frappes de la Russie sur l’Ukraine ont été multipliées par cinq », accuse-t-il, estimant que « cela ne peut plus durer, cela doit cesser ». 

En conséquence, « en coordination avec les efforts menés par les sénateurs américains, l’Europe s’apprête à prendre, sur des propositions françaises, les sanctions les plus lourdes prises depuis trois ans, qui viennent directement assécher les ressources qui permettent à Vladimir Poutine de poursuivre sa guerre », détaille le ministre. Il évoque en particulier les « recettes pétrolières et acteurs financiers russes ou dans d’autres pays ». 

Par ailleurs, Vladimir Poutine « ne progresse plus » au niveau militaire, il « se contente de faire pleuvoir missiles et drones sur des zones résidentielles, en faisant de très nombreuses victimes civiles », ajoute-t-il. « Nous entendons bien le faire plier », promet Jean-Noël Barrot.