Le Racing a été rejoint sur le fil par le Gym ce samedi, à Strasbourg, dans une affiche qui valait cher en vue de l’Europe et même de la Ligue des champions.
Un point, c’est tout. Menés puis devant, les Strasbourgeois ont finalement concédé le nul face à Nice (2-2) ce samedi, à la Meinau, lors de la 29e journée de Ligue 1. Dans le doute depuis plusieurs semaines, les Aiglons ont égalisé à la 94e minute de jeu. Il s’agissait d’un match de haut de tableau, très haut de tableau même, entre deux prétendants à l’Europe et à la Ligue des champions. Vainqueurs de leurs cinq matchs précédents, les hommes de Liam Rosenior pointent à la cinquième place au classement, à égalité de points avec Lille (4e, 50 pts), et juste devant Nice (5e, 48 pts).
En début de match, cavalier seul des Alsaciens, agressifs, pressants et dangereux. Bakwa a d’abord testé Bulka (9e), la main ferme du Polonais, heureux de voir ce ballon de Doukouré flirter avec son montant (12e). Solide. Sauf que les Aiglons ne tardaient pas à déployer leurs ailes. Et Petrovic a vite eu l’occasion de se mettre en lumière, détournant la frappe de Boudaoui (33e), avant… de s’incliner : parti à la limite du hors-jeu, le latéral Bard réalisait un enchaînement d’attaquant et marquait avec l’aide du poteau (0-1, 38e). Clauss pour le service. Strasbourg en difficulté, et encore Petrovic pour sauver les meubles face à Boga (40e). Deux salles, deux ambiances (0-1 MT).
Ndayishimiye au buzzer
Les Niçois toujours en maîtrise à la reprise. En maîtrise, mais piégés. Emegha prenait le meilleur sur un Bombito fébrile pour se présenter seul face à Bulka et exécuter la sentence (1-1, 51e). Fort. Bombito à la faute, et plutôt deux fois qu’une : le défenseur canadien perdait un terrible ballon plein axe, Santos servait Amo-Ameyaw qui faisait mouche (2-1, 54e). Deuxième but de ce gamin de 18 ans. Renversant !
Et Strasbourg avait la main, au score mais aussi dans le jeu. Bombito, lui, était sorti par Haise (61e). Fracture du moral. Nice essayait de pousser, avec par exemple ce centre puissant et dangereux de Laborde, repoussé par Petrovic (64e). Les minutes filaient, mais les Aiglons n’y arrivaient pas. Petrovic tranquille. Puis vigilant, sur cette mine de Ndayishimiye (86e). La Meinau en feu. Et climatisée, avec cette tête de Ndayishimiye sur un corner de Clauss à la 94e (2-2 score final).