La carrière de Scarlett Johansson se porte bien, merci. Quatre ans après son départ de Marvel Studios, après Black Widow par Cate Shortland, l’actrice n’a eu aucun mal à rebondir. Chez Wes Anderson pour Asteroid City ou Greg Berlanti pour To The Moon, celle qui s’est fait connaître dans l’Homme qui murmurait à l’oreille des cheveux de Robert Redford est devenue une icône du cinéma et particulièrement des blockbusters. Si sa comédie sur la conquête spatiale n’a pas rencontré son public, son entrée dans l’univers de Jurassic promettait de faire du bruit. Tandis que Downey Jr peine à s’extirper de l’ombre Marvel, tout comme Evans ou Hemsworth, l’interprète de Natasha Romanoff vient d’ajouter une nouvelle licence multimilliardaire à son palmarès. Quelques jours après la sortie de Jurassic World Renaissance au cinéma, elle vient de dépasser les 141, 61 milliards de dollars générés sur l’ensemble de sa carrière.
Une véritable prouesse qui lui permet de dépasser l’interprète de Tony Stark au classement des acteurs les plus rentables. Elle est maintenant juste derrière Samuel L.Jackson et devrait rapidement dépasser celui qui campe Nick Fury depuis la scène post-crédits d’Iron Man en 2008. Elle a même une meilleure moyenne que ses compères du MCU avec 308 millions par films répartis sur 52 projets. La première place est à portée de main, du moins si le lancement astronomique de Jurassic World Renaissance se maintient sur la durée.
Jurassic World a les crocs
Universal Pictures a eu le nez fin en faisant revenir sa saga sur le grand écran. Depuis sa sortie aux États-Unis ce mercredi 2 juillet, puis son lancement en France le 4, le film de Gareth Edwards a généré plus de 318 millions de dollars à l’échelle mondiale. Des résultats à faire pâlir la concurrence, dépassant largement les prévisions de l’industrie. Aux États-Unis, où il a généré déjà 147,3 millions de dollars, le métrage devient le troisième meilleur lancement lors de la fête nationale derrière Transfomers : la face cachée de la lune (157,1 millions) et Spider-Man 2 (152,4 millions). Le film est déjà une opération rentable pour Universal Pictures qui n’a déboursé que 180 millions de dollars pour faire éclore cette nouvelle aventure au pays des dinos.
À noter que ce lancement est tout de même moins fort que celui des précédents films de la franchise, à commencer par Jurassic World (2015) qui avait engrangé 258 millions de dollars en cinq jours contre 181 millions pour Fallen Kingdom en 2018. Même Le Monde d’après, décrié à sa sortie, avait surpassé les 172 millions de dollars aux États-Unis en cinq jours. Une perte de vitesse qui ne devrait pas entacher l’enthousiasme d’Universal Pictures. Pour l’heure, aucune suite n’a été annoncée, mais on peut déjà imaginer que de tels résultats pousseront la firme à approfondir sa saga portée par Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali.
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